J'ai récemment reçu un message d'une rédaction étrangère qui me demandait des renseignements sur l'attitude et la véracité des légendes de photographies de la part d'un photographe qui avait couvert les mêmes événements que moi sur le continent africain.
J'ai d'abord était choqué que l'on puisse remettre en question le travail d'un collègue. Mais j'ai aussi compris que dans la course effrénée à l'actualité, certaines rédactions s'interrogent sur la "véracité" des images rapportées. Dans cette conférence, j'aimerai ouvrir la discussion sur le rôle des photojournalistes dans les zones de guerre, sur la déontologie de notre métier et sur la responsabilité qui nous est attribuée de devoir rapporter des "extraits" de la réalité alors que nous ne sommes que des hommes et des femmes qui ne voyons et ne photographions qu'Une seule partie de la réalité. La frontière entre objectivité et subjectivité est très poreuse. Discutons-en !
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